Ce portage sur 360 en version HD d’un jeu sorti il y a un an et demi sur PS Vita en exclu, m’a laissé un avis assez mitigé.
Quelques aspects m’on paru indéniablement enthousiasmants, mais d’autres m’ont semblé être de pures aberrations.
Le gameplay qui été adapté à la 360 est agréable, mais c’est exactement le même que sur les autres opus de la série. A la différence près qu’Aveline possède un fouet qui lui permet de s’accrocher aux branches ou poutres afin de franchir des obstacles plus larges.
Le monde ouvert qu’il nous est donné de parcourir est assez restreint mais on ne peut pas demander un univers aussi vaste que ceux des jeux prévus pour consoles de salon. Malgré ça, les décors sont beaux et quatre espaces que nous visitons sont très variés.
Là où le bât blesse, c’est le scénario.
Aveline est certes une très charmante demoiselle, absolument attachante, on ne comprend pas grand-chose à son histoire.
L’aventure se déroule avant la guerre d’indépendance des Etats-Unis, sur fond d’esclavage. Aveline est le fruit de l’union entre un riche Français commerçant et une esclave. La jeune fille métisse grandit donc à la croisée de deux mondes. Ayant reçu la meilleure des éducations, elle n’en reste pas moins qu’une fille de couleur illégitime aux yeux de certains.
Jusque là, passionnant me direz-vous… Pourtant, la dite Aveline est un assassin dès le début du jeu et on ne sait par quel miracle elle en est arrivé là. L’histoire nous fait suivre ses pérégrinations à travers la Nouvelle Orléans de l’époque, le Bayou et Chitchen Itza. Le voyage est beau, mais on a du mal à le suivre.
Pour les initiés de l’univers d’Assassin’s Creed :
L’explication qui aurait raison de toutes les critiques scénaristiques et que les templiers ont, d’une certaine manière, brouillé les mémoire génétiques que l’animus nous procure afin de modifier le cours de la narration.
Par ailleurs, l’histoire se veut sur fond d’esclavage, mais c’est une honte de voir que l’esclavage dans le jeu consiste iniquement à passer le balai dehors… Serait-ce également Abstergo qui nous a édulcoré une des période les plus sanglantes de l’Histoire ?
Bref vous l’aurez compris, le scénario ne vaut, à mes yeux, pas un clou.
Malgré ça, une fois le deuil de l’intrigue fait, j’ai passé un bon moment à jouer à ce jeu, à m’habiller en assassin, en esclave ou en dame en fonction des missions que j’entreprenais… à traverser le bayou en sautant de branche en branche et en escaladant les ruines mayas (que je connais en vrai !
) de Chitchen Itza ! De plus, les quêtes de l’histoire principale sont assez variées. Plongée, course en chariot, énigmes etc. il y a des moments où je me suis vraiment régalée.
Finissons sur un point positif du jeu : La bande originale se compose que quelques morceaux et ambiances sonores qui sont une pure merveille !
Pour conclure, je dirai que ce spin-off est à prendre tel quel. Une vingtaine d’heure pour boucler la quête principale, un portage très joli niveau graphismes, un gameplay fluide et agréable. Mais il est dommage que le scénario soit un vrai mystère et que l’esclavage soit illustré comme le pays des bisounours.