Il me fait beaucoup penser à Trine 2 dans son environnement .. un jeu que j'avais fortement apprécié d'ailleurs.Gros dommage pour le stylet qui apparement est assez genant dans certaines scénes ....
Quelques infos ? >>
Avec Max and the Magic Marker, décliné sur bien des supports, les développeurs de Press Play ont fait mouche grâce à une formule réunissant habilement de la plateforme et des phases de réflexion. Un succès qui a permis au studio de préparer sereinement l'arrivée d'un nouvel épisode, Max : The Curse of Brotherhood, disponible depuis peu en téléchargement sur Xbox One. Une bonne surprise ?
Il faut toujours avoir un marqueur sous la main
Oubliez The Magic Marker, Max : The Curse of Brotherhood ne garde du précèdent volet que le héros et le principe du marqueur magique. Si le premier opus permettait de dessiner à peu près la forme souhaitée pour résoudre divers puzzles, le nouveau jeu de Press Play cadre bien plus l'utilisation du fameux gadget. Dans ce volet édité par Microsoft Studios, le marqueur permet à notre héros d'interagir avec l'environnement pour faire surgir une colonne de terre, créer une branche, faire apparaître une liane qui fait office de corde, générer un courant d'eau pour se déplacer d'un point à l'autre ou encore créer de petites boules de feu pour tuer des ennemis/détruire des éléments qui bloquent le passage. Quand la situation l'exige, le stylo est aussi là pour supprimer l'élément créé, permettant au passage de récupérer l'encre utilisée. Voilà tout ce que le marqueur permet donc de faire, sachant que ces actions ne sont possibles qu'à des endroits précis. Impossible donc de créer une colonne de terre n'importe où, ni d'obtenir une liane si l'indicateur correspondant n'est pas visible à l'écran, Press Play a fait ce choix dans l'optique de proposer une aventure plus maîtrisée.
Autant le dire tout de suite, le résultat est convaincant dans Max : The Curse of Brotherhood malgré ce qui peut s'apparenter à une grosse restriction pour les joueurs qui ont plié The Magic Marker. Au bout des 7 heures que nécessite le périple (davantage si l'on veut trouver tous les secrets dissimulés), on constate que les puzzles et le rythme de l'aventure sont bien maîtrisés grâce à l'utilisation imposée de ces pouvoirs et, surtout, le challenge est bien présent du début jusqu'à la fin. Tout au long des chapitres, de nouveaux pouvoirs s'ajoutent aux précédents et de plus en plus d'énigmes impliquent la physique. Ainsi, les puzzles deviennent vraiment complexes à résoudre, les situations sont de plus en plus difficiles et parfois c'est même la frustration qui nous guette tant certains passages sont à s'arracher les cheveux. L'une des forces du titre est en effet de proposer des niveaux en apparence assez simples mais qui relèvent en fait d'une logique bien travaillée. Mieux encore, Press Play varie le rythme de l'aventure avec des passages où ce n'est plus l'environnement qui se dresse contre nous mais divers ennemis, certains devant être combattus avec des éléments du décor là où d'autres nous imposent tout simplement de fuir droit devant dans un pur style de jeu de plateforme.
Le bon coup d'crayon
Mais si la progression de Max : The Curse of Brotherhood ne pose pas de problème dans sa conception, c'est parfois le gameplay qui fait des siennes. On pense principalement à l'utilisation du marqueur qui nécessite d'appuyer sur la gâchette droite tout en usant du stick, le stylo se déplaçant alors avec une certaine lourdeur qui devient pénalisante lors de séquences où le rythme est assez élevé (notamment contre le boss final). Heureusement, ces situations ne parviennent pas à gâcher le plaisir de parcourir Max : The Curse of Brotherhood puisque avec son jeu, Press Play réussit à faire travailler nos méninges de la plus belle des manières. Le monde plutôt mignon dans lequel Max évolue n'est pas étranger au plaisir que l'on prend à parcourir le soft. Max : The Curse of Brotherhood se présente dans une 2.5D qui lui sied assez bien avec des niveaux aux décors variés, des arrière-plans travaillés et des animations convaincantes, seules les cinématiques pas très fluides étant assez décevantes.
La bande-son n'est pas inoubliable et la narration, dans l'ensemble, passe trop rapidement au second plan. L'un des problèmes majeurs du jeu est d'ailleurs de ne pas arriver à cibler son public, le titre n'étant pas assez enfantin à cause de son challenge et de la difficulté de certaines séquences, mais l'univers ne convenant pas totalement aux adultes non plus avec cette histoire qui ne vole pas bien haut et ce monde pas si mature que ça. Fort heureusement, c'est bel et bien avec ses mécaniques que le jeu captive le joueur, des ingrédients que l'on maîtrise en quelques instants mais qui surtout, on le répète, sont employés de manière à ce que l'expérience de jeu soit très souvent renouvelée, étoffée et suffisamment variée pour ne pas nous ennuyer.
CONCLUSION ( de JVC )
Étrange sentiment que celui laissé par Max : The Curse of Brotherhood. Il y a d'un côté l'envie de totalement succomber au charme du jeu de Press Play et de l'autre tous ces éléments qui font que l'expérience a du mal à bien trouver sa place entre univers enfantin et jeu mature. Doté d'un très bon challenge qui captive du début jusqu'à la fin, The Curse of Brotherhood souffre d'une difficulté parfois étrangement dosée, d'une narration trop peu poussée et d'un gameplay qui peut gêner lors de certaines séquences, malgré des mécaniques bien maîtrisées. Reste qu'au final on ne retient que les bons moments passés en compagnie de ce Max : The Curse of Brotherhood, un jeu à 14,99€ que les amateurs de puzzle plateformer auraient tort de bouder.