TEST Xbox 360 et Xbox 0ne : Assassin's Creed IV Black Flag

La série des Assassin’s Creed est devenue, au fil des années et des opus, l’un des plus grands hits du monde vidéo ludique de cette génération de consoles. Dès le départ, le scénario mêlant Histoire et science fiction, mythologie et technologie, personnages historiques et héros des plus charismatiques, a su conquérir le cœur des joueurs.

Pourtant, il était presque d’un commun avis de dire que, si les opus I, II, Brotherhood et Révélations avaient tous apporté de belles surprises et nouveautés, offrant ainsi toujours plus de suspens, d’immersion, de profondeur ou de partage ; il fallait admettre que le dernier opus, Assassin’s Creed III, avaient laissé un arrière goût d’inachevé, de peu d’intérêt, avec, de plus, un personnage principal suscitant peu d’empathie. Bref, une certaine lassitude commençait à poindre, heureusement que le multijoueur, bien qu’apportant de faibles nouveautés, avait réussi à créer une sorte d’émulation grâce à la possibilité de créer des clans ou teams.

C’est pourquoi la communauté attendait de pied ferme ce nouvel opus, dont Ubisoft nous avait hautement chanté les louanges dans une campagne publicitaire frôlant parfois l’indigestion. Car il est bien beau de sortir un nouvel épisode tous les ans, encore faut-il avoir quelque chose d’intéressant à offrir.

Dans ce test, je n’évoquerais pas le mulitjoueur dont vous pourrez trouver un autre test à cette adresse (   ). Je ne parlerai que du mode solo et tenterai de démontrer comment Ubisoft, malgré un scénario en dessous de ce dont nous avions été habitués, et malgré quelques points négatifs dans le gameplay, comment Ubisoft a réussi à redorer le blason terni de cette série phare, en lui offrant un nouveau vent de fraîcheur et de liberté.


Vous voici propulsé en plein âge d’or de la piraterie, 1715, les Caraïbes. Vous incarnez Edward Kenway, un homme comme tant d’autres à son époque, insatisfait pas une vie de privations et aspirant à la richesse et à la liberté.

Lors d’un naufrage, il échoue sur une île, avec pour seul compagnon un inconnu qui tente de le tuer. Or, on ne tue pas Edward Kenway si facilement et l’autre mauvais bougre l’apprend au prix de sa propre vie. Edward fouille son cadavre et trouve sur lui une lettre de reconnaissance de dette. Il décide d’endosser son habit et d’usurper son identité afin de toucher la jolie somme promise, à sa place.


Vous l’avez deviné, le costume était celui d’un assassin. Or l’habit ne faisant pas le moine, notre pirate se voit, d’aventure en aventure, toujours plus lucratives, propulsé dans les affaires opposant assassins et templiers.


Côté XVIIIe siècle, notre scénario pourrait se résumer (dans les très grandes lignes) ainsi : Est-ce qu’Edward va intégrer la confrérie ? Va-t-il adhérer à la cause au point de lui trouver plus d’intérêt que l’or ?

Ca reste un peu faible…

Puis, vous sortez de l’Animus et vous retrouvez projeté dans le présent. Le jeu passe soudain à la première personne puisque vous incarnez un tout nouvel employé d’Abstergo, grande firme internationale aux branches multiples. On vous fait visiter les lieux et on vous conduit vers votre Animus. C’est là qu’on vous apprend que grâce à l’avancée des technologies Abstergo, il est maintenant possible de pénétrer toutes les mémoires et non plus uniquement dans celles de vos ancêtres. C’est pourquoi votre rôles et de faire des recherches sur un certain Edward Kenway dans le but de réaliser un film ou un jeu vidéo sur la piraterie.

Passionnant !


Heureusement, assez vite, on découvre que certaines personnes sont infiltrées dans la firme afin de rassembler quelques informations. On nous apprend, via coup de fil, que les templier ne sont pas fréquentables et qu’il faut hacker leurs ordinateurs. En gentil petit mouton que vous êtes, vous obéissez aux ordres de cette voix inconnue.

Cela vous surprend-il ?


A ce stade de votre lecture vous devez être en train de vous dire : « Diantre ! Ce jeu ne doit pas valoir un clou ! »

Eh bien c’est là que je répondrai : « Que nenni ! Ce jeu, malgré ces faiblesses scénaristiques effrayantes, est un jeu immersif, additif et fichtrement jouissif ! Me croirez-vous ? »

Par ailleurs, soulignons que certes, le scénario des opus précédents étaient fantastiques et c’est ce qui nous séduisait, mais que comparé à tout ce qui se fait dans le paysage vidéoludique, cet opus reste certainement au dessus de la moyenne.

Un bon jeu donc, voyons voir pourquoi.

( La suite au prochain épisode ! ;)Je vous parlerai de la richesse du gameplay, de sa grande variété et de ses défauts, de l'immensité de la map et de la grandiose liberté du joueur, des graphismes époustouflants et de la bauté de la bande son et...)

Dis donc, c'est que ça donnerait envie tout ça et limite me faire douter à me le prendre sur la one....  

Je le prends avec certitude , ah ouai , y'a pas photo !!

Le Gameplay

La liberté est grande. L’immensité de la map le permet bien et l’absence de temps de chargement entre les phases terriennes et maritimes renforce ce sentiment de pouvoir aller où l’on veut quand on veut.

Beaucoup d’activités secondaires sont proposées : des combats navals, des missions d’assassinats, des contrats de corsaires, des cartes au trésor à déchiffrer, du harponnage,  de la plongée sous-marine, des jeux dans les bars ( jeu de dames etc. ), des objets à collectionner, des mystères à résoudre, des îles à explorer, des routes maritimes à sécuriser, une flotte à agrandir, des membres d’équipage à recruter… et j’en passe…

Parfois, si l’on recherche à finir le jeu entièrement, on peut ressentir une certaine lassitude, une certaine répétitivité, à cherche tous les trésors, accomplir tous les assassinats, fouiller toutes les îles, car le jeu a une superficie immense. Et que finalement, trouver un trésor reste trouver un trésor.

Pour ce qui est de la trame principale, elle est rythmée de séquence elles mêmes divisées en mémoires. Si l’avancement en lui-même n’est pas particulièrement ardu, il est proposé au joueur d’accéder à une synchronisation parfaite avec la mémoire génétique qu’il explore en obtenant les 100% de synchronisation. Dans ce cas, il lui faudra remplir un certain nombre de critères dans ses actions pour s’approcher au maximum de ce qu’il s’est « réellement » passé.

Je trouve ce système très bon, car il laisse ainsi la liberté au joueur de ne s’intéresser qu’à l’avancement de l’histoire, malgré une faible synchronisation on avance assez facilement ; où alors de pousser la difficulté en décrochant les 100%. Chacun peut aborder le jeu à sa façon.

L’infiltration qui avait un peu été laissée de côté dans l’opus précédent revient au goût du jour pour mon plus grand plaisir. Les façons de se rendre discrets sont nombreuses et les cachettes pullulent. Dans les contrats, le fait de ne pas se faire remarquer fait bénéficier de bonus considérables.

Ce qui vient à me faire évoquer l’IA des PNJ… Pour moi le gros point noir du jeu. Autant dire qu’elle n’a pas avancé d’un poil depuis le début de la saga. Personnellement, j’attendais de voir si l’intelligence artificielle des adversaires allait évoluer avec le passage à la ONE, mais il n’en est rien. Les adversaires restent toujours aussi prévisibles et idiots. Aucune surprise à leur niveau et c’est vraiment bien dommage car leur bêtise agaçante fait entrer le joueur dans une sorte de routine dans sa façon de jouer.


Les décors et les graphismes

C’est tout simplement beau ! On s’y croirait, pour peu on sentirait les embruns et la douce brise des Caraïbes caresser notre visage. En mer, les ambiances passent de la journée calme et ensoleiller avec une mer d’huile irisée et la tempête déchaînée, typhons et vagues meurtrières qu’il faut chevaucher. On se sent petit, on a presque la nausée. C’est vraiment très bien réalisé !!


Les villes sont très différentes les unes des autres. La Havane colorée avec ses maisons coloniales, Nassau et ses cabanes de bois, les villages de pêcheurs.

Seul regret : le côté historique, s’il est bien respecté, le jeu n’offre plus les commentaires historiques plus pointus que nous avons perdus avec AC3 déjà. Certaines reliques à trouver sont de vrais artéfacts historiques, mais aucune explication n’est donnée sur leur histoire. Dommage.

Pour ce qui est du passage à la ONE, les textures semblent plus précises et flamboyantes que sur 360. Mais la différence n’est pas flagrante…

La bande son

Que se soit dans le multijoueur ou dans le solo. Je trouve la bande son de cet opus très réussie. Le nouveau compositeur de la saga a su prendre la relève avec brio.

Les chants de marins à collectionner dans les différents endroits à découvrir sont chantés par notre équipe et certains d’entre eux me poursuivent et restent dans ma tête. Je me surprends à entonner ces chansons n’importe où. Lorsque je navigue j’aime accompagner mes marins !
Une réussite !



Pour conclure, je dirai qu’Assassin’s Creed IV est un très bon jeu, complet, varié, à la durée de vie du solo, comme du multijoueur, impressionnantes.

L’ambiance y est immersive, le scénario, bien que peu recherché (en comparaison avec les autres opus), offre une histoire très bien construite et dosée que l’on prend plaisir à suivre. Malheureusement, aucun travail n’a été effectué au niveau de l’IA déjà à la ramasse dans le volet précédent.

Sinon, les décors font rêver, les musiques sont superbes et on se prend vraiment pour un pirate ! A l’abordaaaaaage !!!!!

Superbe , ma tenue de pirate est prète , y'a plus qu'à ...  
Pour la partie "repétitive " des quètes , je trouve que presque sur chaque opus de la saga , en voyant apparaitre la carte des "trésors" à collecter , il y'a un petit moment de flottement ...  .
Faut ètre motivé , c'est clair .Mais ca fait decouvrir les cartes .

Hecate, merci pour ce fantastique test, qui a fini de me convaincre de me le prendre.

J'ai donc découvert la série AC en commençant AC 4 Black Flag sur la One cette semaine. Je n'avais jamais joué à un AC.

Bilan après 2 heures de jeu environ :
L'ambiance générale du jeu permet une bonne immersion dans l'univers du personnage principal. Le mode de déplacement du perso est assez déroutant les 10 premières minutes, mais on s'habitue rapidement à celui-ci. Le côté "Parkour" donné aux déplacements du perso rends ceux-ci assez fluides, et assez fun quand il s'agit de prendre de l'altitude pour rejoindre des points d'observation.

Le perso a tendance à se jeter dans les tas de pailles ou à escalader les bâtiment un peu souvent lorsque vous vous déplacez rapidement (et sans que vous ne lui demandiez spécialement...), mais une fois cette tendance connue, vous adaptez vos déplacements pour ne pas passer trop près de ces items.

Les séquences en bateau sont bien faites, le rendu graphique de l'eau est parfait.

Les menus sont clairs, assez détaillés à mon gout. Plusieurs activés annexes semblent réalisables en parallèle à la quête principale.

Je suis RAVIE !!!  

Et sache que nous t'attendons de pied ferme sur le multi !!!  

Ca donne vraiment envie tout ça....
Mais bon, j'pense pas que ce soit pour moi....  

Pourquoi tu penses ça le MEGAG ?  

Trop de finesse pour moi....